Créations antérieures

2005 - 2009

PARE-CHOCS CRÉATION 2009

Pare-chocs met une voiture en scène. Un espace dans l’espace, pouvant raconter une multitude de situations sur la notion de mouvement : le départ, la fuite, l’errance… La présence de cet objet familier, concret, devient également abstraite sur le plateau, permettant de nouvelles perspectives chorégraphiques et narratives. Les corps font matière avec la voiture, en épousent les formes puis s’en détachent pour entrer dans une gestuelle mécanique entre le désir de s’abandonner et une certaine attirance pour l’uniformité. Partage de sentiments ambivalents et de complicité autour d’un événement qui va les obliger à changer de destination. Chacune des interprètes vit, à sa manière, une histoire commune. Des fragments sont corporellement écrits sur une musique situant l’action au coeur d’un road movie chorégraphique.
Chorégraphe invité : Nasser Martin-Gousset
Danseuses : Isabelle Catalan, Véronique Kervarrec, Karine Vayssettes, Anne Perbal, Caroline Delaire
Régie son et lumière : Emmanuel Delaire
Musiques : John Barry, The velvet underground
Photos : Jean Pierre Legrand, Gérard de Temmerman
Durée 60 minutes
Production / compagnie éponyme
Coproductions et accueils en résidence / L’ atelier à spectacle, scène régionale de Dreux agglomération – Vernouillet (28) , Centre chorégraphique national d’Orléans dans le cadre de l’accueil-studio 2009, Ministère de la Culture et de la Communication. Le Théâtre du Puits Manu à Beaugency et la Passerelle à Fleury-les-Aubrais ont accueilli la compagnie en résidence de création. La compagnie éponyme est subventionnée pour 2008/09 par la ville d’Orléans, la Direction Régionale des Affaires Culturelles – ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil Général du Loiret.

PETITE NUIT CRÉATION 2007

Elle semble sur le point de crier mais de tout son corps qui tremble, il ne jaillit que le silence… Cette autre, qui entre à son tour sur scène semble lutter et sa gestuelle est proche de l’écartèlement. Sur le plateau, cinq interprètes féminines, cinq énergies intérieures incarnent ce poème sur la vie, le temps et les éléments. Comme la nature qui n’est jamais pareille d’un instant à l’autre, Petite Nuit nous transporte dans un univers riche en émotions.
Chorégraphe invitée : Mariko Aoyama
Lumières : Thierry Bouilhet
Objets scéniques : Olivier Berthel et Jacqueline Bosson
Costumes : Yasco Ottomo
Musiques : Purcell, Sabina Yannatou, l’ensemble Amadinda, Hermann et Klein, Pink Martini…
Texte : extrait de « Eloge de l’ombre » de Junichiro Tanizaki
Photos : Jean Pierre Legrand, Séverine Charrier
Production : cie éponyme
Coproduction : centre chorégraphique national d’Orléans, dans le cadre de l’accueil-studio 2007
Cette création est réalisée avec le soutien de la région Centre 
Durée : 50 minutes

QUI EST LÀ ? CRÉATION 2006

« Qui est là ? » s’ouvre sur des corps qui longuement accordent leurs présences, cette pièce oscille entre l’abstrait et le figuratif. La part figurative fait appel à notre raison qui sait en extraire les formes connues, elle ne fait que reconnaître des codes que chacun connaît déjà ! La part abstraite, s’adresse au contraire à notre intuition personnelle, particulière et subjective, et ici, c’est notre moi intime qui répond, qui invente une réponse exprimant la correspondance entre l’œuvre et soi. L’abstraction est ainsi la forme qui peut exprimer ce que le figuratif ne peut pas dire : l’intimité de ce qui n’appartient qu’à soi. A travers le corps visible, on devine l’intime invisible ; la fragilité ne s’invente pas, elle naît d’un certain état qui émane de l’incertitude, dans cet espace de l’ « entre deux ». Et c’est justement ce qui est donné à voir ! On ne regarde pas le vocabulaire chorégraphique, mais ce qu’il contient, ce qu’il véhicule.
Chorégraphe invité : Bruno de Saint Chaffray  

ORDINAIRE À VIF CRÉATION 2005

C’est un hall, un centre commercial, une gare, une salle d’embarquement, un de ces lieux où l’on ne reste pas : on y croise ceux et celles qui vont ailleurs, on le traverse et on disparaît, c’est un lieu où l’être se dissout, un seuil.
L’espace est ponctué de balises ordinaires : un banc, une chaise, un seau abandonné sous une improbable fuite d’eau…Dans cet espace où leurs pas éperdus les ramènent vers leurs rêves, cinq femmes jouent à avoir peur, être en danger pour être plus, pour oser plus, fuir, chercher secours, se cacher, se travestir…
L’exaltation du jeu devient angoisse, à trop croire à ses rêves on peut devenir autre et peu à peu franchir une limite… ne plus pouvoir retourner à ses repères ordinaires, s’éloigner irrévocablement.
Elles ont claqué la porte mais pas tourné la page. Vidées mais pas assez encore pour pouvoir respirer à fond. Elles sont en transit, dangereuses et fragiles comme ces héroïnes de film noir, plus suspectes que victimes et que l’on ne peut s’empêcher de suivre.
Chorégraphe invité : Frédéric Lescure