Ce que je n’ai pas encore vu…

CRÉATION 2012

Date de diffusion

Mardi 4 décembre à 20h30 au Bouillon
dans le cadre des semaines chorégraphiques Traverses
Centre culturel de l’université d’Orléans La Source

Eponyme a tout naturellement dirigé son regard vers le travail de Thierry Baë lui aussi enclin à découdre, décaler, questionner les habitudes de pensées, de mouvements, les automatismes. Dans la pièce « Journal d’inquiétude », Thierry Baë invitait sur le plateau un chorégraphe différent pour chaque représentation, offrant en quelque sorte, une résonance au concept de la compagnie. En tant qu’artistes, nous lui avons transmis un projet de création basé sur nos expérimentations et performances in situ. Comment le réel peut « s’étranger » et la fiction peut apparaître ou être déjà là ; comment à l’inverse d’une situation, un lieu supposé réel peut contenir déjà une fiction dans laquelle le réel/documentaire va ressurgir nous faisant disparaître et apparaître autrement.

Jeu de réalités artificielles et de fictions réelles.

Dès l’ouverture de la pièce, nous sommes témoin d’une transformation, l’imaginaire s’éveille aux mots de la fiction, aux voix, aux mouvements, aux images qui apparaissent. Les vidéos qui surgissent dans l’espace de jeu appartiennent à des registres divers. Certaines de type documentaire, sont issues des performances réalisées dans l’espace public. D’autres séquences nous plongent dans un paysage naturel qui envahit soudain le plateau.
Les danseuses sont accompagnées de personnes complices qui sont perçues tantôt comme des danseurs.ses, tantôt comme des témoins, tantôt comme des spectateurs.trices.
Ici, les voix occupent une place importante. Elles induisent chez le spectateur une écoute différente, et parce qu’elles parlent à l’imaginaire, elles transforment la vision des corps, déplaçant ainsi son regard, pour l’amener vers ce qu’il n’a peut être . . . PAS ENCORE VU. La représentation s’avance dans les espaces  incertains où se croisent des voix entremêlées (celles des participants.es de personnes interviewées, fictives ou réelles), et où attendent des corps exposés comme des témoins immobiles et muets.

Equipe

Conception et chorégraphie | Nathalie Mauriès, Karine Vayssettes & Thierry Bae
Danse  | Nathalie Mauriès, Karine Vayssettes
Avec la participation de Aurore Maudemain, Bénédicte Lailler, Carine Klingemann, Emilie Fidry, Stéphanie Hatton, Jennifer Benard, Nadine Guérin, Sylvain Brosset, Timothée Ballo-Mohamed
Texte extrait «Près du coeur sauvage» de Clarice Lispector
Journalistes | Alain Birnesser, Katia Beaupetit, Carole Collinet
Régisseur lumière | Richard Couton
Régisseur son | Emmanuel Delaire
Photos | J.P Legrand, L.Robillard

Coproductions

Production | compagnie éponyme
Centre chorégraphique national d’Orléans – Josef Nadj, dans le cadre de l’accueil studio 2012, Ministère de la culture et de la communication. Théâtre de Chartres – TDC dans le cadre des plateaux d’accueil. La compagnie a été accueillie en résidence au 108 – Maison Bourgogne. La compagnie est subventionnée par la Ville d’Orléans
Soutiens  | Centre Chorégraphique National d’Orléans – Josef Nadj,
Le bouillon,
TDC – Théâtre de Chartres

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